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Pour
innover,
ça prend du génie

2016 - 2019

Planification stratégique

1.0Mot du directeur
1.0Mot du directeur

« L’ÉTS veut devenir un leader mondial de la formation et de la recherche en génie pour susciter la croissance économique et l’innovation industrielle.»

Dans notre société du savoir, l’université est indispensable à son développement. Certes, l’université est appelée à poser un regard critique sur la société. Ses écoles de génie ont toutefois comme principale mission d’arrimer leur prestation aux futures attentes du marché afin d’en assurer son développement économique et technologique. Une étude universitaire sur l’impact économique de l’École de technologie supérieure (ÉTS) dans l’économie québécoise révèle que chaque dollar net investi à l’ÉTS par le gouvernement du Québec génère plus de 8 $ en retombées économiques 1.

C’est un constat marquant de nos jours : l’accélération de l’introduction de nouvelles technologies, la création de nouveaux processus et l’offre de nouveaux produits obligent les entreprises à innover toujours plus rapidement pour atteindre leurs objectifs, voire pour survivre. Les approches classiques d’enseignement universitaire avec leur formation en classe, leur recherche in vitro et leur transfert technologique a posteriori vers les entreprises peinent à suivre notre monde en évolution rapide : superordinateur, téléphone intelligent, nanotechnologie, imprimante 3D, big data, robotique, décodage du génome humain, etc. Tout comme les entreprises, les universités doivent constamment et rapidement se renouveler afin d’assurer de façon efficace leur mission de formation et de recherche. Tout au cours de son existence, l’ÉTS y est parvenue avec succès et compte bien continuer à innover afin de répondre aux défis croissants et rapides de notre société.

« L’ÉTS a connu une croissance exceptionnelle au cours des dernières années »

L’ÉTS a connu une croissance exceptionnelle au cours des dernières années. Elle se positionne maintenant comme l’une des plus importantes écoles d’ingénierie au Canada. Ce succès, l’ÉTS le doit à la force distinctive de ses enseignants, aux chercheurs, aux employés, à ses diplômés dotés d’habiletés techniques supérieures, ainsi qu’aux liens toujours plus serrés qu’elle a su tisser avec ses partenaires industriels. D’ailleurs, les Perspectives de l’OCDE sur les compétences 20152 font la démonstration que là où le système éducatif et le marché du travail coexistent séparément, il s’avère particulièrement ardu pour les jeunes de réussir le passage de l’un à l’autre. Avec les trois stages industriels obligatoires lors de leur formation de baccalauréat, les diplômés de l’ÉTS réussissent avec succès leur passage vers l’industrie. Cela s’explique facilement : l’ÉTS est le génie pour l’industrie.

« Avec les trois stages industriels obligatoires, les diplômés de l’ÉTS réussissent avec succès leur passage vers l’industrie. »

L’ÉTS compte poursuivre son développement et assumer un rôle de leader dans la formation appliquée en génie. Plus que jamais, la société et l’industrie québécoises ont besoin de ce que leur apporte l’ÉTS : la création de valeur sociale et économique par l’innovation. Dans ce monde où le sentiment d’urgence est omniprésent et l’innovation une condition de survie, l’ÉTS continuera d’innover. Et pour innover, ça prend du génie.

L’exercice de planification stratégique 2016-2019 est l’occasion de faire le point, de jeter un regard critique sur ce que nous sommes, d’établir les bases de notre développement à venir et de se donner les moyens de nos ambitions. L’ÉTS veut devenir un leader mondial de la formation et de la recherche en génie pour susciter la croissance économique et l’innovation industrielle.

Une planification stratégique est également un exercice de mobilisation autour d’une vision et d’objectifs communs. C’est avec la participation, le soutien et l’engagement de chacun des membres de notre communauté que nous y parviendrons.

Le directeur général,
Pierre Dumouchel, ing., Ph. D.
  • 1. Direction de la recherche institutionnelle de l’Université du Québec, « Impact économique de l’École de technologie supérieure dans l’économie québécoise », avril 2016.
  • 2. Perspectives de l’OCDE sur les compétences 2015 : les jeunes, les compétences et l’employabilité.